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Hélène Bertheleu - Printemps du Livre 2019

Hélène Bertheleu est sociologue à l’Université de Tours et chercheure au Laboratoire CNRS 7324 CITERES, équipe CoST. Elle a étudié les relations interethniques et les politiques d’intégration en France et au Canada. Ses derniers travaux portent sur les mobilisations et formes d’engagement « au nom de la mémoire ». Elle s’intéresse également au processus de patrimonialisation des migrations en France, en observant comment les artistes et les acteurs associatifs s’emparent du patrimoine pour mieux rendre visibles et faire reconnaître les migrations. Attentive aux collaborations et alliances entre science et société, elle s’interroge sur  la transformation des relations interethniques en France, à la lumière de ces mobilisations mémorielles. 

Coordination d’ouvrages et revues récents :

  • Hélène Bertheleu, 2018 – avec M. Petitjean & P. Galloro (coord.) Exposer les migrations, Revue Hommes et migrations, n° 1321, avril-juin.
  • Hélène Bertheleu (dir.), 2016 - Mémoires des migrations en France. Du patrimoine à la citoyenneté, Rennes, PUR, 252 p.
  • Hélène Bertheleu, 2015 - avec M. Amar & L. Teulières (dir.), Mémoires des   migrations, temps de l’histoire, Tours, PUFR, 263 p.
  • Hélène Bertheleu (dir.), 2014 - Au nom de la mémoire. Patrimoine des migrations en région Centre, Tours, PUFR, 350 p.
  • Hélène Bertheleu, 2013 - avec S. Aprile & P. Billion (dir.), Etrangers dans le berceau de la France ? L’immigration en région Centre du 19e siècle à nos jours, Tours, PUFR, 2013.


Mémoires des migrations en France. Du patrimoine à la citoyenneté (dir.)
PUR, Rennes , 2016, 252 p.

Discipline : Sociologie

Cet ouvrage explore les mémoires des migrations à partir de points de vue différents, scientifique, culturel, militant. Il étudie une diversité de mémoires, à partir d’un lieu, d’un quartier, d’un engagement ou d’une population. Que produisent ces mémoires à l’œuvre ? Comment les migrants sélectionnent-ils ce qui doit être transmis, conservé ou rendu public ? Comment les politiques publiques envisagent-elles ce « patrimoine impensable » ? Les narrations qui restituent les expériences migratoires parlent de reconnaissance, de citoyenneté et d’horizon démocratique.